Quand on rippe, y a l’découd-vite

Dans le tiroir aux trésors de ma maîtresse, il y a un vieux machin dont je n’ai pas le droit de m’approcher… C’est un Découvit, un vrai, un vieux, un bleu. Celui de mémé, datant des années 1970, hérité en même temps que pléthore de fils, aiguilles et autres tissus.

Un découd-vite, c’est un outil extraordinaire. Une espèce de stylo dont le bout forme une petite fourche pointue et coupante. L’idéal pour défaire une couture moche ou manquée.

decouvit

Ma maîtresse, pour un humain, est plutôt curieuse et elle a voulu savoir l’histoire de ce machin. Il apparaît aux Etats-Unis ou au Canada à la fin du XIXe siècle. C’est Allie M. Minter, de Petersburg, Colorado, qui dépose le brevet du « seam-ripper » (éventreur de couture si on s’en tient à la traduction littérale, amusant, non?) aux Etats-Unis, le 23 mai 1903. Brevet qui sera publié le 5 juillet 1904 sous le numéro US 764064 A.

brevetus

Quant à la marque, Découvit, elle est française et a connu son apogée en France, dans les années 1950. Elle avait même une voiture dans la caravane publicitaire du Tour de France avec, bien sûr, un énorme découd-vite sur le toit. Aujourd’hui, la marque appartient à l’entreprise française Toulemonde, qui détient aussi les Fil Au Chinois et Laine Saint-Pierre.

Bien sûr, de nombreux modèles cohabitent maintenant sur les présentoirs, du découd-vite à 1, 50 euro au modèle ergonomique bien plus onéreux.

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